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Droit, technologies & prospectives
interview / EMILIE CALAME / FELIPE BORGES
Legal Ops, le COO de la direction juridique

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Sommaire
Edito
Focus
En bref
L’information rapide sur le monde du numérique
Magazine
L’information légale et jurisprudentielle du numérique
Interview
Doctrines
Interview n°2 : La transversalité au service de la rationalisation de la DJ
Comment appliquer le RGPD dans les contentieux de droit social ?
La qualification juridique des DAO en droit français : analyse théorique et pratique (2ème partie)
Une feuille de route pour l’IA judiciaire
RIA : création d’un principe de responsabilité en chaîne
Accès non-autorisé aux données : qui est responsable de quoi ?
L'édito du mois
Du rififi au Copyright Office
Le copyright serait-il la nouvelle cible de Donald Trump ? Le licenciement brutal par l’administration Trump de Shira Perlmutter, directrice de l’United States Copyright Office, peut le laisser craindre. En tout cas, cette annonce a provoqué un certain émoi parmi les ayants droit, les secteurs de la culture et des médias. Cette mesure intervient le lendemain de la publication, le 9 mai dernier, d’une version préliminaire du 3ème volet du rapport sur le droit d’auteur et l’intelligence artificielle qui porte sur l’entraînement des IA génératives ; le premier volet publié le 31 juillet 2024 était consacré aux répliques numériques ou deepfakes et le second publié le 29 janvier 2025, à la protégeabilité au titre du droit d’auteur des contenus générés par l’IA générative.
Ce rapport ne part pourtant pas en guerre contre l’IA mais rappelle que « l’intérêt public exige de trouver un juste équilibre, permettant à l’innovation technologique de prospérer tout en préservant une communauté créative florissante ». Il contredit cependant les entreprises de l’IA au sujet du fair use en affirmant que « l’exploitation commerciale d’immenses corpus d’œuvres protégées pour produire des contenus expressifs concurrents sur les marchés existants, notamment lorsqu’elle repose sur un accès illégal, outrepasse les frontières du « fair use ».
Ce licenciement intervenu immédiatement après la mise en ligne du rapport est-il une mesure de rétorsion contre ces positions trop favorables au respect du droit d’auteur dans le contexte de l’IA ? D’aucuns en sont convaincus bien que l’email annonçant le licenciement n’ait fourni aucune justification. Bien sûr, il existe une réelle proximité entre les Big Tech et Donald Trump. Par ailleurs, certains n’hésitent pas à afficher leur hostilité à la propriété intellectuelle comme Jack Dorsey, ex-fondateur de Twitter qui avait posté sur X, en avril dernier, ce message laconique « delete all IP law » et qu’Elon Musk avait approuvé. C’est ce que pense aussi The Authors Guild qui a rédigé une pétition exhortant le Congrès à mettre un terme à cette mainmise du gouvernement sur cette administration et à rétablir Shiva Perlmutter dans ses fonctions.
De son côté, Joe Morelle, le principal Démocrate du comité de l’administration de la Chambre des représentants a déclaré que « le renvoi par Donald Trump de la responsable du registre des droits d’auteur, Shira Perlmutter, est un coup de force éhonté, sans précédent et sans fondement juridique (…). Ce n’est sûrement pas une coïncidence s’il a agi moins d’un jour après qu’elle a refusé d’approuver sans discussion les efforts d’Elon Musk pour exploiter des trésors d’œuvres protégées par le droit d’auteur afin d’entraîner des modèles d’IA ».
La situation n’est peut-être pas aussi simple qu’il y paraît. Les successeurs désignés pour remplacer Shira Perlmutter et Carla Hayden, licenciée de son poste de bibliothécaire du Congrès (qui supervise le Copyright Office), ne sont pas proches du milieu des Big Tech et des technologies de l’IA. Bien au contraire, ce sont des partisans du courant MAGA déterminés à réglementer les technologies et a freiné l’appétit des entreprises de l’IA au mépris du droit d’auteur. Un conflit entre les pro-Maga et les pro-Doge ?
En revanche, une chose est sûre, le Copyright Office est rattaché à la Bibliothèque du Congrès qui relève de la compétence du pouvoir législatif, et non du pouvoir exécutif. Et le directeur du Copyright Office est expressément chargé par la loi de « conseiller le Congrès sur les questions nationales et internationales relatives au droit d’auteur ». Cette histoire ne va sans doute pas s’arrêter là.
Quant à la question de la légitimité de l’argument du fair use pour l’entraînement des systèmes d’IA, il revient aux tribunaux d’y répondre, et peu importe si le rapport du Copyright Office est enterré. Reste à savoir quel impact la mainmise de l’administration Trump sur cette autorité aura sur le copyright et plus généralement sur le droit d’auteur.
Le focus du mois
Offensive antitrust contre les Gafam
Le changement dans la continuité pourrait être le titre de cet article, car force est de constater que le retour à la présidence de Donald Trump n’a guère infléchi la position du département de la Justice à l’égard des pratiques anti-concurrentielles des Gafam. Deux d’entre eux sont menacés de démantèlement.

Le soutien des Gafam au candidat Donald Trump n’a semble-t-il pas vraiment eu d’influence sur les procédures antitrust initiées par le gouvernement américain sous le premier mandat de Trump mais aussi sous celui de Biden. Google, Apple, Meta, Amazon continuent d’être poursuivis pour leurs pratiques anti-concurrentielles et une enquête vient d’être ouverte à l’encontre de Microsoft. Gail Slater, nommée pour diriger la division antitrust du département de la Justice, a la réputation d’être anti-monopole et s’est exprimée en faveur d’un démantèlement de Google. Face à la puissance des géants du numérique, Républicains et Démocrates semblent pareillement préoccupés et décidés à réagir, les premiers étant cependant plus enclins à conclure des accords.
Ces contentieux s‘inscrivent dans la lignée de la saga judiciaire de Microsoft qui a constitué un tournant dans l’histoire de l’antitrust américain. Alors que le système d’exploitation Windows était installé d’office sur plus de 90% des PC dans le monde, le 18 mai 1998, le département de la Justice des États-Unis, soutenu par vingt États américains, a intenté une action en justice contre Microsoft pour abus de position dominante. En juin 2000, le juge Jackson a ordonné le démantèlement de l’entreprise en deux entités distinctes : une pour Windows, l’autre pour les applications logicielles. Mais en 2001 en appel, Microsoft a obtenu l’annulation de l’ordre de démantèlement. Un accord a finalement été trouvé en 2002 entre Microsoft et le département de la Justice, prévoyant des sanctions moins sévères : l’obligation de partager certaines interfaces de programmation (API) avec des tiers, l’interdiction d’imposer des accords d’exclusivité aux fabricants d’ordinateurs et la nomination d’un comité technique chargé de surveiller les pratiques de Microsoft. Bien que Microsoft n’ait pas été démantelé, cette affaire a laissé une empreinte durable sur la manière dont les autorités abordent la régulation des entreprises technologiques aux Etats-Unis mais aussi en Europe. Elle a établi plusieurs principes applicables au secteur numérique notamment quant à la définition du marché pertinent, l’évaluation de l’innovation, l’interopérabilité ou les standards ouverts.
Aujourd’hui, ces points restent au cœur des actions intentées contre les Gafam dont deux sont menacés de démantèlement. Tout d’abord Google. La société est attaquée sur deux fronts par la division antitrust du département de la Justice, en collaboration avec 17 procureurs généraux d’État. Le premier front vise la recherche en ligne, son moteur de recherche représentant 90 % de parts de marché. Le 5 août 2024, la cour du district de Columbia a jugé que Google avait abusé de sa position dominante. Le juge Amit Mehta a considéré qu’elle avait violé l’article 2 de la loi Sherman par sa situation de monopole sur les « services de recherche générale » et la « publicité textuelle de recherche générale ». Il est reproché à Google d’avoir conclu des accords afin que son moteur de recherche soit intégré par défaut dans les navigateurs ou systèmes d’exploitation mobiles, en échange d’une part des revenus publicitaires, ce qui constitue une restriction illégale à la concurrence sur le marché de la recherche en ligne. Suite à ce jugement, le gouvernement a recommandé à Google de se séparer de son navigateur Chrome mais le sort de Google sera déterminé lors de la prochaine phase de la procédure, qui pourrait aboutir à une mesure allant de l’obligation de cesser certaines pratiques commerciales à la dissolution de l’activité de recherche de Google.
Sur un autre front, la cour de district de Virginie de l’est a condamné Google, le 17 avril dernier, pour abus de position dominante sur le marché de la publicité numérique utilisée par les éditeurs de sites web ouverts et les annonceurs. En revanche, il n’a pas été démontré que les acquisitions de DoubleClick et d’Admeld étaient anticoncurrentielles. Reste à déterminer si l’activité publicitaire de Google doit être démantelée.
Le deuxième groupe menacé de démantèlement est Meta dont le procès antitrust a débuté le 14 avril dernier. Pendant environ deux mois, la cour du district de Washington va tenter de déterminer si le groupe a illégalement monopolisé le marché des « services de réseaux sociaux personnels » en acquérant Instagram et WhatsApp. Il est en effet reproché à Facebook d’avoir mis en œuvre une stratégie systématique d’acquisition de concurrents potentiels pour les neutraliser. Entre temps, Meta a déposé une requête en jugement soutenant que la Federal Trade Commission (FTC) n’a apporté aucune preuve de ses affirmations.
Apple, de son côté, est en procès contre Epic Games qui l’a assigné en août 2020 devant le tribunal du district de Californie du nord, contre ses pratiques anti-concurrentielles sur l’ App Store d’iOS. L’éditeur de jeux dénonçait les restrictions d’Apple interdisant aux applications de proposer d’autres méthodes d’achat intégrées que celles de l’App Store. Le 30 avril dernier, le tribunal du district de Californie du nord, a jugé qu’Apple avait délibérément violé son ordonnance du 9 octobre 2021 visant à endiguer ses pratiques anticoncurrentielles et à mettre fin à l’interdiction d’inclure dans les applications des liens qui redirigent les utilisateurs vers d’autres App Store. Par ailleurs, le 21 mars 2024, le département de la Justice et 16 procureurs généraux d’État et de district, ont intenté une action civile antitrust contre Apple pour monopolisation ou tentative de monopolisation des marchés des smartphones en violation de l’article 2 de la loi Sherman.
La FTC et les procureurs généraux de 17 États ont par ailleurs intenté une action en justice contre Amazon en septembre 2023, l’accusant d’augmenter ses prix et de créer des monopoles, notamment en modifiant les résultats de recherche organiques pour afficher des publicités payantes ou les produits d’Amazon, et en surfacturant les vendeurs en ligne.
La FTC accuse également Amazon de verrouiller le marché, notamment avec le mécanisme Prime. Pour l’obtenir, les vendeurs et revendeurs doivent appliquer de nombreuses règles, dont celles liées au label « Expédié par Amazon ». L’ensemble concourrait à une augmentation des prix pour les produits qui seraient aussi vendus ailleurs. De plus, le mécanisme rendrait difficile l’émergence d’autres grandes plateformes. En conséquence, les pages de résultats seraient faussées, les prix plus élevés et la concurrence distordue. D’autant que ce ne sont pas les seuls problèmes relevés par la plainte, puisque Amazon est aussi accusée de favoriser ses propres produits dans les résultats. La décision est attendue pour octobre 2026. Enfin à l’automne 2024, la FTC a ouvert une enquête contre Microsoft soupçonnant un abus de position dominante notamment du fait qu’il imposerait des conditions de licence « punitives » pour empêcher ses clients de transférer leurs données de son service cloud Azure vers d’autres plateformes concurrentes. Que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe, les actions anti-trust se multiplient contre les Big Tech. Le droit sera-t-il en mesure de rétablir un peu plus de concurrence dans le monde hyper concentré des technologies ? Parviendront-ils à stimuler la concurrence sans freiner l’innovation ? La réponse ne sera pas délivrée avant plusieurs années, quand tous les recours seront épuisés.
L'invité du mois
Interview / Emilie Calame
Legal Ops, le COO de la direction juridique
Emilie Calame a publié un livre simplement intitulé « Legal Operations », une fonction émergente qui transforme en profondeur l’exercice du métier de juriste. Process, efficacité, digitalisation, données et intelligence artificielle sont au cœur de ce nouveau métier. Explications.

Sylvie Rozenfeld : Vous êtes l’autrice du premier ouvrage francophone sur le métier de Legal Operations Officer, dit Legal Ops, paru à la fin de l’année dernière chez LexisNexis. Vous avez été directrice juridique, vous avez fondé le cabinet de gestion de projet opérationnel Calame – Legal Ops Company et vous avez créé et dirigé la commission « Legal Ops » de l’AFJE durant 5 ans pour promouvoir ce métier qui a émergé en France au début des années 2020. Le monde change, le droit et le métier de juriste aussi. Le Legal Ops en France, est-ce un mythe ou une réalité ?
Emilie Calame : C’est une réalité qui prend de l’ampleur et qui s’est d’abord développée timidement, comme pour toutes les nouvelles fonctions qu’on a pu voir émerger et qui deviennent de plus en plus importantes, telles que la compliance ou le contract management par exemple.
En quoi consiste cette nouvelle fonction ?
Le Legal Operations Manager est en charge des Legal Operations. Ce sont tous les éléments qui concourent à la performance de la direction juridique pour qu’elle soit dirigée comme un département de business avec un P&L (Profit & Loss), une gestion de budget avec des objectifs, des KPI (Key Performance Indicators), etc. Ce sont des éléments auxquels les directions juridiques n’étaient pas habituées mais qui sont désormais rentrés dans le paysage de l’entreprise de façon générale. Cela est dû à la fois à la digitalisation accrue du métier et aux solutions qui se sont déployées ces dernières années mais aussi aux contraintes économiques et conjoncturelles comme le Covid et le télétravail qui ont favorisé la digitalisation. Beaucoup de directions juridiques doivent faire plus avec moins ou à périmètre constant, être toujours plus performantes avec un ensemble de contraintes et pressions avec lesquelles elles doivent composer.
En quoi consiste la digitalisation des directions juridiques ? Et quel est le rôle du Legal Ops dans ce contexte-là ?
La digitalisation représente la partie visible de l’iceberg. En dessous, il y a l’organisation processuelle. Sans process, il ne peut y avoir de digitalisation. Ce sont les éditeurs de logiciels qui ont proposé aux directions juridiques des outils et des moyens de travailler de façon plus efficace, plus performante et notamment à distance. Au début, les LegalTechs se concentraient principalement sur le B2C. Puis, à partir de 2015, on a connu un vrai boom de déploiement d’outils et sont apparues des solutions en B2B à destination des directions juridiques de grands groupes, mais pas seulement. Avec le Covid, on a vécu une accélération de la digitalisation car il a fallu continuer l’activité économique en dépit de notre absence au bureau et rester en capacité de négocier et de signer des contrats grâce à la signature électronique, et de tenir les assemblées générales. On a tendance à oublier qu’il y a seulement cinq ans, très peu d’entreprises disposaient d’une solution de signature électronique ! Aujourd’hui, avec le recul, ça nous semble complètement sidérant. C’est ainsi que la digitalisation s’est imposée. Depuis, on sent une vraie appétence des directions juridiques pour ces sujets-là, et la démocratisation de l’IA n’y est pas étrangère.
Aujourd’hui, on parle beaucoup d’intelligence artificielle.
Les juristes ont peur de rater le tournant. Ils participent à beaucoup de conférences sur le sujet. Ils en parlent beaucoup plus qu’ils n’en font. Les solutions sont pléthoriques aujourd’hui et évoluent extrêmement vite. Mais les personnes ont du mal à avoir une idée claire des éléments distinguant les solutions existantes. Et c’est là (ainsi que pour le déploiement de ces solutions) que le Legal Ops ou des cabinets extérieurs ont vocation à venir les épauler. Aujourd’hui les directions juridiques ne sont, en général, pas prêtes à implémenter ces solutions quand bien même on leur donnerait le budget pour.
Pourquoi ne sont-elles pas prêtes à l’implémenter ?
La base fondatrice de la digitalisation en général mais plus encore de l’intelligence artificielle, c’est la donnée. Or, aujourd’hui elle n’est pas structurée dans les directions juridiques. Parce qu’on a vécu pendant des années avec Word comme seul outil. On n’avait pas anticipé que la donnée allait être si importante et si prégnante et on ne la faisait pas résonner et mettre en résonnance avec d’autres. Quant aux directions juridiques, elles n’étaient pas, ou ne sont encore pas toujours au Comex et ne disposent pas des éléments nécessaires à porter à la connaissance des directions générales. Cette situation est en train de changer et l’IA va les y aider. Mais pour arrive…
Les doctrines du mois
Interview n°2 : La transversalité au service de la rationalisation de la DJ
Felipe Borges est « Group Legal Ops » à la direction juridique de BPCE. Il explique en quoi consiste sa fonction, notamment son rôle en vue de l’optimisation et de la digitalisation de la direction juridique, l’importance du maintien d’une donnée de qualité et l’usage de l’intelligence artificielle.
Comment appliquer le RGPD dans les contentieux de droit social ?
Deux arrêts rendus par la chambre sociale de la cour de cassation le 9 avril 2025 apportent des précisions importantes sur l’articulation entre d’une part, la réglementation applicable en droit des données personnelles et d’autre part, le contentieux en droit social : le premier conclut que le consentement du salarié doit être recueilli par son employeur pour traiter ses identifiants de connexions, l’autre décrit quels intérêts doivent être pris en compte lors de la demande de communication de données personnelles de tiers dans un débat judiciaire en application du principe de proportionnalité. Comment (et faut-il) tirer des conséquences dans la pratique ? Décryptage.
La qualification juridique des DAO en droit français : analyse théorique et pratique (2ème partie)
Après la première partie de l'article consacrée à la qualification en droit français et les obstacles d’une reconnaissance juridique de la DAO (voir n° 512, p. 15), la seconde partie porte sur les formes juridiques pour encadrer une DAO en France.
Une feuille de route pour l’IA judiciaire
Le groupe de travail sur l’intelligence artificielle à la Cour de cassation vient de présenter aux chefs de la juridiction suprême un rapport sur le développement de l’IA au niveau judiciaire. Ce rapport fera date et marque une étape importante dans l’évolution et la modernisation de la justice qui intègre progressivement l’IA dans ses procédures tout en s’attachant à préserver les droits fondamentaux et la place centrale de l’office du juge. Il évalue les cas d’usage de l’IA pouvant être transposés à d’autres acteurs du monde judiciaire et présente des éléments de comparaison sur la mise en œuvre de l’IA dans les cours supérieures nationales et étrangères.
RIA : création d’un principe de responsabilité en chaîne
Décryptage de la responsabilité des opérateurs d’IA réalisé via l’analyse du champ d’application particulièrement large du règlement européen sur l’intelligence artificielle et les fondements de la mise en œuvre de ladite responsabilité.
Accès non-autorisé aux données : qui est responsable de quoi ?
Comme chaque mois, Alexandre Fievée tente d’apporter des réponses aux questions que tout le monde se pose en matière de protection des données personnelles, en s’appuyant sur les décisions rendues par les différentes autorités de contrôle nationales au niveau européen et les juridictions européennes. Ce mois-ci, il se penche sur la question de la responsabilité dans le cas d’un accès non-autorisé par un employé aux données médicales d’un autre employé.
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