la direction juridique de Transiciel, pas question d’entonner un hymne à la gloire des SSII : le siglefamilier recouvre trop de réalités économiques différentes pour qu’un groupe ambitieux y compromette sa notoriété par le soupçon d’accointances sans panache. Surtout une fois réussie l’offre publique d’échange avec Cap Gemini. Aussi l’image de Gemini Transiciel sera-t-eîte celle d’une entreprise maieure qui fait du service informatique. Ardent partisan du rapprochement industriel, le directeur juridique Nicolas Ros de Lochounoff évoque avec un enthousiasme non dissimulé les effets bénéfiques attendus d’une OPE d’envergure. Cette interview serait-elle alors une sorte de recueil de propos sur le bonheur du juriste d’entreprise ? Toute satisfaction, pour être audible, appelle son correctif, c’est bien connu. Si l’homme d’entreprise est comblé, le juriste inquiet dénonce avec vigueur une dérive actuelle du droit qui lui ferait perdre toute efficience. Cette sorte de ’’gauchissement’’ juridique serait générée par la prise en compte par la matière d’une idéologie qui lui serait étrangère, la rendant ainsi impropre à la régulation quotidienne du réel : Le sujet est certes polémique, mais cet aspect n’est pas de nature à effrayer qui que ce soit -et certainement pas les avocats, ces représentants d’une profession consanguine, souvent évoquée et rarement en reste eux aussi, d’un coup de sang ...